Le poele, la tuile, et le patchwork

          Il fait pas chaud pour travailler...

          Voilà où on en est : 2 à 1 pour le poele à bois.
         D'un côté les tuyaux de cuivre sont arrivés pour la pose de... la tuyauterie.
          De l'autre, le poele doit arriver avant Noël. C'est dans peu de  temps, ça ! Mais le conduit de fumée est en panne. Autrement dit, il s'arrête sous le toît, jusqu'à ce que celui-ci soit réhaussé, au moment où il sera isolé : le conduit sort trop près des tuiles faîtières, or celles-ci sont cimentées. Si on les casse pour ouvrir le toit et faire passer le conduir, il faut d'abord en trouver, puis les remplacer...

          Bref, rien n'est sur le point de nous chauffer, à part un vieux radiateur à butane (enfin, quand le butane n'est pas gelé) et un autre à bain d'huile, qui nous permettent d'atteindre les 5° nécessaires à la plupart des produits que nous utilisons. (Victor, si tu me lis, je te donne les droit sur ce passage pour ajouter un chapitre aux Misérables !)

          J'ai testé le plâtrage au plafond (quelques m2 seulement), sous l'oeil à la fois moqueur et dubitatif de mon père : pas concluant. J'en ai encore des courbatures. Et j'ai découvert cet après-midi ce que signifie "poncer un plafond"... j'ai donc vécu une période de mimétisme avec le jardin, qui a blanchi en fin d'après midi.

 Je vous montre le jardin sous la neige, c'est plus poétique que ma tête sous le plâtre...

          J'ai aussi étalé la primaire d'accrochage sur la bande qui sera carrelée demain, afin que l'on y pose le poele. Voilà un truc facile à faire, pas salissant, et pas trop fatigant. C'est que mes courbatures de lundi ne se sont pas encore estompées...

          Bref : on travaille en patchwork, chaque poste avance un petit peu... je commence à en avoir plein le dos de retourner le soir, après ma journée de travail, dans cette maison glaciale, mais avec un peu de musique, ça me fait des moments de défoulement assez exceptionnels !!!